LE GENTLEMAN CAMBRIOLEUR
Cher journal,
Je suis impatiente de te raconter ce qui m’est arrivé la nuit dernière. J’en tremble encore… Que s'est il passé ? J’ai encore du mal à réaliser tant la situation était insolite. Vais-je trouver les mots pour me replonger et t’entrainer avec moi dans cette folle nuit que je n’oublierai jamais.
Il était minuit passé quand j’entendis un drôle de bruit au niveau de mon entrée. Les yeux encore embués de sommeil, il me sembla apercevoir la poignée de ma porte monter et descendre, comme si quelqu’un essayait de pénétrer chez moi. J’eu juste le temps de me dire “Ce n’est pas vrai …!” Et un homme se faufila doucement dans mon studio. Mon corps tout entier se figea. Malgré l'obscurité je pouvais distinguer sa silhouette, il était grand et bien bâti. Il portait un survêtement noir dont la capuche masquait en partie son visage. Il tenait à l'épaule un grand sac de sport. Il repoussa la porte derrière lui et braqua sa lampe torche sur mon visage. Je n’eu pas le temps de fermer les yeux… car il aurait été certainement plus opportun de simuler un profond sommeil pour laisser cet homme, qui paraissait être un cambrioleur commettre ses méfaits.
Calmement, il s’approcha de moi et posa un doigt sur sa bouche pour me signifier le silence. Malgré ma tétanie, j'acquiesçai d’un petit hochement de tête. Il lâcha son sac sur le sol et ôta sa veste de survêtement qu’il posa sur mon lit. Une effluve fraîche et masculine me parvint alors. Il était parfumé ! Aussi fou que cela puisse paraître, je trouvais cela rassurant. Cette touche de normalité dans cette situation inquiétante m’apportait un certain réconfort.
L’homme semblait tranquille, aucunement inquiet de me savoir réveillé. Il ne montrait aucune forme d’agressivité ou de précipitation. Mon corps se détendit un peu mais je ne bougeais pas pour autant. Il commença alors à fouiller mon petit chez moi, trouvant facilement mes bijoux, mon sac à main, mon portable, ma tablette etc… il glissa le tout soigneusement dans son sac. C'était terrible de le voir s’approprier tous mes biens, mais au fond de moi je ne voulais qu’une seule chose, qu’il parte sans me faire de mal. J’étais encore loin d’imaginer ce qui allait se passer.
Je le suivais du regard, comme pour garder un semblant de contrôle sur la situation. Ma première impression était la bonne, il était grand et plutôt costaud. Il avait les traits assez fins et une coiffure militaire mais difficile de lui donner un âge. Plus âgé que moi sans aucun doute. Malgré la situation dramatique dans laquelle je me trouvais, de façon tout à fait détachée je me fit la remarque qu' il était fort bel homme et semblait prendre soin de lui. Dans d’autres circonstances, j’aurai certainement apprécié qu’il me courtise.
La fouille de mon appartement touchait à sa fin, il ne lui restait plus que le tiroir de ma table de nuit. Il s'agenouilla alors à côté du lit. Mon poul s'accéléra… qu’allait être sa réaction quand il découvrirait son contenu… Il le tira doucement vers lui… et marqua un temps d'arrêt quand le tiroir lui révéla ses secrets. Je me sentis devenir rouge… Je perçu aussi quelque chose se passer en lui… qui ne fut pas pour me déplaire. C'était le monde à l'envers.
Il attrapa le premier, me regarda et le posa sur la table de nuit, il sortit ensuite le deuxième, me regarda encore et le posa, puis le troisième et ainsi de suite jusqu'au septième. Il avait soigneusement sorti tous mes sextoys de leur cachette. Je perçu alors sa respiration changeante quand il m’adressa un :
- C’est une belle collection.
Je découvris alors le son de sa voix. Elle était grave et douce à la fois… presque envoutante. Ce qui souleva en moi une vague de chaleur inattendue et surtout inappropriée compte tenu de la situation. Je rougis et mon poul s’accéléra encore, pourtant je ne pouvais toujours pas bouger.
Il sembla hésiter, puis … D’un coup, il souleva mon drap! Mon corps fut secoué par un électrochoc, mélange de surprise et d’envie. Il braqua alors sa lampe torche sur moi et m’observa quelques instants, comme pour contrôler la marchandise et voir si cela en valait la peine. Je portais un débardeur à fines bretelles en coton blanc et une petite culotte tout aussi simple. Il posa alors sa torche sur la table comme une lampe de chevet… Cela signifiait “ça en vaut la peine!” Mon corps athlétique d’ancienne sauteuse à la perche professionnelle avait l'air de lui plaire. Il me regarda encore, scruta mon visage, cherchant des indices. Je ne disais toujours rien, et je crois bien que si j’avais dis “non, pas ça, il serait partie”... Mais je n’ai rien dit, comme aspirée dans les méandres de cet interdit.
Mon cœur battait maintenant la chamade. Un mélange d’excitation et de peur ne me quittait plus, prisonnière volontaire de cette situation aussi rocambolesque qu’inacceptable. Mille questions se bousculaient dans ma tête sans que je cherche vraiment à y répondre.
- Tu n’as pas besoin de tout cela ! Dit-il enfin, en me désignant mes jouets intimes. Laisse moi te montrer!
Il baissa alors son pantalon, il portait un boxer noir qu’il garda sur lui et ne prit pas la peine d'ôter son t-shirt. Puis il se glissa à côté de moi. Sans préambule, il posa sa main, lourde et musclée sur ma poitrine par-dessus mon t-shirt. Elle enroba tout mon sein droit. Ce simple contact mirent mes tétons au garde à vous. Il se mit à me caresser doucement allant d’un sein à l’autre.
Heureusement qu’il faisait sombre car ma pâleur ne me faisait pas de cadeau quand je rougissais. A ce moment-là, je devais être écarlate. Il passa de longues minutes à s’occuper de ma poitrine. Il avait l’air d’y prendre beaucoup de plaisir et sa respiration devenait plus forte aussi. Il approcha alors sa bouche de mon oreille et me chuchota
- Tu aimes ?
Je ne sais pas si c'était une vraie question, dans tous les cas je n’y répondis pas. Il se mit alors à jouer avec mes tétons, les pinçant entre ses doigts, les faisant rouler, les tapotant, l'un après l’autre alternant douceur et fermeté. Ce petit jeu bien mené avait l’effet escompté… le désir montait en moi.
Mes sentiments étaient toujours entremêlés. Aussi attirant que soit cet inconnu, il était entré chez moi par effraction et m’avait dépouillé de tous mes biens. Était-il trop tard pour faire machine arrière? Mes yeux se fermèrent…Mon choix était fait. Son parfum, mon corps entre ses mains … et ce désir que je ne pouvais nier…
Mon débardeur, aussi fin soit-il, faisait toujours barrage entre sa main et ma poitrine… ne pas brûler les étapes, Il était très fort. De longues minutes s'écoulèrent encore avant qu’il se décide à le soulever. Il le fit alors avec une grande délicatesse, comme si chacun de ces mouvements était calculé pour nourrir mon envie. Il prit alors le temps de regarder mes seins, satisfait de les voir gonflés d’excitation. Il reposa sa main chaude à même ma peau cette fois ci et repris sa petite affaire. Il avait la paume douce et ses doigts glissaient sans accroc sur ma poitrine.
Alors qu’il était accoudé sur son autre main depuis le début, lui offrant une vue plongeante sur mon corps, il la dégagea de sous sa joue afin de pouvoir pousser délicatement ma tête sur le côté. Il vint ensuite poser ses lèvres humides dans mon cou et commença à l' embrasser langoureusement. Sa respiration se faisait plus forte. Petit à petit sa bouche descendit pour arriver sur ma poitrine. Le sein droit malaxé par sa main et le sein gauche en proie à sa bouche, sa langue jouant avec mon téton.
Je rouvris les yeux… qui était il? Je lui offrais mon corps sans même connaître son prénom… avec pour seule information, qu’il était un voleur. Mais, c'était sans regret, du haut de mes vingt sept ans, je n’avais jamais connu d’hommes prendre ainsi son temps.
- Tu aimes ? Me répéta-t-il sans attendre de réponse.
Il se colla alors le long de ma cuisse. Le boxer retenant comme il pouvait un soldat au garde à vous, près au combat, qui me sembla plutôt baraqué. Sa main quitta alors ma poitrine et descendit le long de mon ventre, accompagnée d’une nuée de papillons affolés. Il descendit jusqu'à ma cuisse droite qu' il saisit avec poigne par l’intérieur pour me faire plier la jambe. Il écarta alors ma cuisse vers l’extérieur. Les choses sérieuses allaient commencer.
Mon entre-jambe s’offrait à lui. Tout en continuant d’embrasser et de lécher ma poitrine, il glissa sa main sur ma culotte et fit des vas et vient mais le coton mouillé ne permettait pas une caresse fluide. Il chercha alors du bout du doigt mon clitoris et n'eut aucun mal à le trouver. Il se mit à le titiller, l'effleurant à peine, le faisant gonfler de plus bel. C'est alors que de son autre main il me caressa les cheveux et posa sa bouche sur ma bouche. Mes lèvres décidèrent de ne pas l’accompagner. Il avait entamé une danse solo, il l’a finirait solo, complètement oisive depuis le début, je comptais bien le rester jusqu’au bout. Après tout, il venait de me cambrioler, je n’allais pas lui faire l’honneur de lui offrir un baiser… Mais il insista.
Sa langue essayait de pénétrer ma bouche et je finis par entrouvrir les lèvres… Accueillant ainsi un tango bien mené. C'était un baiser fougueux, rempli de désir. Inconsciemment son doigt sur mon clitoris suivait les mouvements de sa langue. Il exerçait maintenant une pression plus forte… non pas pour me déplaire, mais la gestuelle était moins attentionnée, davantage guidée par son excitation grandissante.
Il décolla ensuite sa bouche de la mienne, pour pouvoir y insérer son doigt… puis deux, puis trois et fit de doux va et vient sans lâcher une seconde mon regard. Une fois ses doigts bien mouillés de salive, il glissa sa main dans ma culotte et sans prélude mais avec délicatesse il introduisit un doigt dans mon vagin. Mon corps tout entier exalta. Son doigt glissait sans peine à l'intérieur de moi. Il ajouta ensuite un deuxième doigt puis un troisième… alternant sensualité et frénésie. Sa langue se remit par la même occasion à œuvrer sur ma poitrine.
Nous étions mûrs à point. Il se redressa alors, ôta son t-shirt et retira son caleçon. La lampe de poche n’eclairait pas beaucoup mais je decouvris un sexe vaillant, ma cuisse ne m’avait pas menti. Il se mit alors à califourchon sur moi et saisit son engin dans la main. Il vint caresser ma bouche du bout de son sexe quelques secondes puis descendit sur ma poitrine, jouant avec mes tétons.
Enfin il se remit sur le côté et me bascula face au mur, découvrant ainsi la courbure de mes fesses. Il n’avait pas encore exploré ce côté-là. De sa main gauche, il fit descendre ma culotte le long de mes jambes et se mit à caresser mes fesses, il passa son bras droit sous mon cou afin de pouvoir saisir mon sein et jouer avec. Il ne laissait aucun répit à mon corps, tendu d’excitation depuis la première caresse.
Son majeur s'enfonça alors dans la raie de mes fesses venant titiller mon anus quelques instants. Les préliminaires n’avaient que trop duré, alors il me mit une petite fessée, comme pour me dire “Allez on y va!” et vint coller son sexe derrière moi. On y était!
Mon cœur n’avait cessé de battre. Cela faisait presque une heure qu’il préparait mon corps à cet instant. Je n’avais rien dit, je n’avais pas bougé, j’avais accueilli ces caresses, ces baisers, me laissant envahir par le plaisir… et ma tête se demandait si tout cela était bien normal, bien raisonnable.
Il attrapa ma chevelure de sa main droite et vint coller son visage sur ma nuque. Je pouvais sentir son souffle chaud et troublé de plaisir. La bête était bel et bien réveillée. De sa main gauche il tira mon bassin vers lui et se mit a frotter son sexe sur le mien, ne tardant pas à trouver l’entrée pour y pénétrer dans un gémissement de jouissance. Mon corps se secoua tout entier, traduisant un “Ha ! te voila”. Il souleva alors légèrement ma cuisse pour se positionner correctement à l'intérieur de moi. Sa main droite ne lâchait pas prise sur mes cheveux. Les va et vient commencèrent alors entre douceur , force et profondeur. Je dois bien avouer qu’il maîtrisait son sujet.
Il ralentissait la cadence par moment, faisant durer le plaisir, mais malgré cet effort les préliminaires avaient été tellement longs et tellement bons, que l’explosion ne tarda pas à venir d’un côté comme de l’autre! Si je fis le nécessaire pour rester la plus discrète possible, ce ne fut pas son cas. Il gémit de plaisir en terminant sa besogne par de véhéments accoups. Puis son corps tout entier se relacha… sauf son sexe qui restait encore gonflé dans le mien. Il desserra sa main droite de mes cheveux et se remit à caresser ma poitrine. Sa respiration s’apaisa et il me chuchota, sa bouche toujours dans ma nuque
- C'était bon.
Il resta de longues minutes à jouer avec mes tétons, s’octroyant un repos bien mérité dans mon cou. Son sexe enfin dégonflé, il se retira. Il tourna alors la tête vers la table de chevet et pris connaissance de l’heure sur mon réveil. Il se redressa alors d’un coup, se rhabilla tout aussi vite et attrapa son sac contenant tout son butin. Je remis alors les pieds sur terre, aussi doué soit-il pour donner du plaisir, il était quand même l’auteur de mon cambriolage et sans doute de beaucoup d’autres! Salaud! Me dis-je intérieurement.
Il se tourna alors vers moi, me regarda quelques secondes. Son visage ne trahissait aucune expression… et il renversa le contenu de son sac au pied de mon lit… Cette nuit était définitivement étonnante. Mes yeux lui exprimèrent mon soulagement mais il n'entendrait pas le son de ma voix, toujours figée de stupeur.
Alors que je le pensais sur le départ, Il attrapa un des mes sextoys. Un gode Michet classique mais pas le plus petit de ma collection. Il se rassit sur le bord de mon lit et sans prévenir me pénétra avec. Il fit quelques va et vient, me caressa le clitoris avec et recommença la pénétration. Alors que la chaleur commençait de nouveau à envahir mon corps, il retira l’objet et le mit dans son sac.
- Je le prends en souvenir, dit-il simplement.
Il se dirigea vers la porte et se tourna une dernière fois
- … Je reviendrais. Il ferma la porte fracturée derrière lui. “Était-il sérieux? Mon cœur se remit à tambouriner dans ma poitrine… peu de répit pour lui cette nuit.
Je restais là, à moitié nue, vidée…interdite! Que venait-il de se passer? L’excitation avait pris le dessus sur la peur et l’incorrection de la situation. Je m'étais laissé entraîner dans les tourbillons du plaisir, happé par le désir de l’interdit, du risque… Et si ma tête se posait encore mille questions, mon corps, lui…savait.
Il avait laissé son odeur dans mes draps…mais aussi… une trace indélébile sur mon être, il m’avait ouvert à une autre perception du sexe, un laissé aller…qui faisait du bien.

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