Service privé
Cher journal,
Ma récente aventure avec l’homme qui a cambriolé mon appartement, m’a offert une plus grande ouverture d’esprit sur les relations intimes. La preuve en est par cette soirée que j’ai vécu hier, que je n’aurais jamais pu envisager, ni même imaginer avant ! Je me suis laissé entraîner… porter par les évènements.
Comme à mon habitude, je me suis rendue au restaurant dans lequel je travaille, une demi-heure avant le début du service. Je suis arrivée par la petite porte de derrière et je me suis faufilée discrètement jusqu’au vestiaire. Petit stratagème que nous mettons tous en place pour éviter de croiser le patron et ses sauts d’humeur. J’entame ensuite mon petit rituel de préparation. Mais alors que je venais juste d'ôter ma jupe pour enfiler ma robe de travail, la porte s’ouvrit en grand, d’un coup sec. Le patron venait de faire irruption sans frapper!
- Je suis désolé, bégaya t-il, sans pour autant détourner ses yeux de mon corps. J’ai un service à vous demander… Puis il secoua la tête comme s’il avait retrouvé ses esprits… Habillez-vous et venez me voir dans mon bureau.
Il avait posé un regard vicieux sur moi, sans s’en cacher … et pour être honnête cela ne m’avait pas offusqué. Bien que ce fut totalement déplacé de sa part, il n'était pas désagréable de plaire. J’ai vite enfilé ma robe et je me suis rendue dans son bureau. Il avait l’air préoccupé… de but en blanc il me dit :
- Un très bon ami, chef privé à domicile, vient de se faire planter par sa serveuse ! Il cherche quelqu’un pour la remplacer. Le service commence dans une heure à un pâté de maisons d’ici. Est-ce que vous êtes timide ?
La question me surprit, je bégayais un “Non… pas plus que ça”.
- Parfait ! Il s’agit d’un couple fortuné qui dîne en tête à tête dans leur villa pour célébrer leur dix ans de mariage. Ils attendent un service impeccable. C’est bien payé. Vous êtes partante?
- Oui… et pour le service de ce soir…
- Il y a peu de réservations, Magalie et Simon s’en sortiront très bien sans vous..
Il griffonna l’adresse sur un bout de papier.
- Dépêchez-vous et ne me décevez pas ! Dit-il d’un ton autoritaire.
Dix minutes plus tard, je sonnais à l’entrée d’une magnifique maison. Un homme d’une petite cinquantaine d’années m’ouvrit la porte.
- Olympe ? Demanda t-il .
- Oui c’est moi.
Il me regarda de haut en bas. Quelle indélicatesse !
- Parfait! Dit il. Je suis Tommy. Suivez-moi!
Il m’emmena jusque dans la cuisine. C’était une grande pièce ouverte sur le salon, délimitée par un long et large îlot. Le salon était immense et une petite table était majestueusement dressée près de la baie vitrée. Il me tendit un sac.
- Voici ta tenue. Il m’indiqua une salle d’eau dans le couloir de l’entrée.
Il n'était pas très bavard et semblait plutôt stressé, cela devait être un gros contrat pour lui, j’avais intérêt à assurer.
J’ouvris le sac et je découvris un ensemble de sous-vêtements en dentelle de couleur crème … et une paire de talons aiguilles, mais rien d'autre… Il devait y avoir une erreur. Je me suis alors empressée de consulter Tommy, mais avant même que je ne parle, il me dit
- Il n’y a pas d’erreur, il s’agit bien de ta tenue! Mon ami Alfred ne t’a rien dit?
- Dit quoi?
- Maryline, la femme de Léo a specialement choisi cette tenue pour le service de ce soir! Devant mon embarras, il prit un ton plus autoritaire. Allez dépêche-toi ! Alfred m’a assuré que je pouvais compter sur toi!
Après quelques secondes supplémentaires d'hésitation, je partis me changer, sans lui poser de question, bien qu’à ce moment précis j’en avais mille dans la tête! Je verrais bien où tout cela me mène. Je revêtis la fameuse tenue. Le soutien gorge était en dentelle très fine si bien qu’on pouvait deviner mes mamelons. Le bas était très échancré au niveau des fesses. Il n’y avait rien à redire, l’ensemble était magnifique et terriblement sexy.
Je rejoignis Tommy en cuisine. Il me regarda de bas en haut…ou devrais-je dire, il me dévora du regard.
- Superbe! me dit-il!
Puis il me briefa sur le déroulement du repas, les plats à présenter et de la conduite à tenir… Rien de surprenant finalement.
- C’est noté, monsieur.
- Chef! Appelle-moi chef devant les clients.
- D’accord, chef!
- Hummm, j’aime qu’une jeune fille sexy m'appelle chef.
Je rougis à la fois gênée et flattée. Finalement, il détourna rapidement son regard et se mit aux fourneaux. Il était habile, sa gestuelle fluide et décidée ne faisait aucun doute sur son talent. Cette agilité m’emoustilla quelque peu. D’autant qu’il portait bien son âge, un beau visage charismatique avec des yeux d’un bleu profond. Malgré une petite bedaine à peine visible, le reste du corps était baraqué. Il émanait de lui une certaine puissance.
Le couple arriva bientôt main dans la main descendant le majestueux escalier du salon. Ils avaient une trentaine d'années. Elle, blonde, pas très grande, très fine avec de magnifiques yeux verts et un visage angélique. Lui, grand, fin, un visage anguleux dessiné à la perfection. J'étais en bas pour les accueillir. L’homme surpris de me voir ainsi vêtue regarda sa femme et sourit en lui chuchotant “Qu’est ce que je t’aime toi!”
Je commençais par leur servir le champagne, tout en me présentant.
- Nous sommes enchantés. Répondit le mari avec un large sourire en posant sa main sur mes fesses.
Mon regard se tourna alors immédiatement vers la cuisine, silencieusement je criais à Tommy “Help! Que fait-il? Comment dois-je réagir?... Il pouffa discrètement de rire. Sa réaction aussi surprenante soit-elle me détendit. Après tout…J’essayais de paraître à l’aise mais je rougissais, ce qui eut l’air de bien amuser le couple. Ils échangèrent un regard complice. L’homme fit ensuite glisser ses doigts jusqu'au bas de mes fesses venant effleurer mon sexe. Je fis un petit sursaut de surprise et je décidai finalement de botter en touche.
- Je vous laisse déguster votre champagne et je reviens d’ici quelques instants avec la mise en bouche.
L’homme retira alors sa main en caressant l'intérieur de ma cuisse
- Merci mademoiselle ! A tout à l'heure.
D’un pas rapide, je revins en cuisine, les joues rougies, cherchant l’attention du chef… Un petit mot de sa part. Mais il était concentré sur son travail. Sans même me regarder, il marmonna :
- Les mises en bouche sont dans le frigo, apporte-les s’il te plait.
- Oui chef.
Ces deux mots lui firent redresser la tête, le regard perçant et le sourire plein de sous entendus, il émit discrètement un petit “Hummm…” Ce qui m’arracha un sourire.
Les mises en bouche présentées et déposées sur la table, je m'apprêtais à repartir
quand le client, me demanda de lui resservir un verre d’eau. Il en profita pour reposer sa main sur mes fesses et descendit jusqu'à mon entre jambe et se mit à la caresser. Il fixait sa femme sans même faire attention à moi. Il cherchait vraisemblablement à l’exciter et ça marchait. Je le laissais faire quelques minutes… ce n'était pas désagréable, puis je repartis en cuisine.
- Cela devient hot. M’adressa le chef.
- Un peu trop. Répondis-je.
- Ça n'a pas l’air de te déranger… tu as plutôt l’air d’aimer cela.
Quel culot! Me dis-je. Mais ça avait l’air de lui plaire et aussi bête que cela puisse paraître j'avais envie de plaire au chef.
Xx
Bizarrement rien ne se passa quand je débarrassais les mise en bouche et servit les entrées. Le couple était absorbé dans la planification de leur prochain voyage en Colombie. Je me suis alors placé dans le coin de la pièce à leur disposition. Immobile et dans cette petite tenue, je commençais à avoir froid, la chair de poule envahit mon corps jusqu'à mes tétons pointant avec indécence sous la dentelle fine. Tommy passa alors devant moi pour se rendre à la salle de bain. Il porta ses yeux sur ma poitrine
- C’est moi qui t’excite comme ça? Coquine! Chuchota-t-il avant de vite passer son chemin.
Au retour, je voulus lui dire que j’avais froid mais il se dirigea directement vers les clients pour prendre des nouvelles de la première partie de leur dîner, avant de m’interpeller
- Olympe, débarrasse les entrées je te prie. Et il repartit en cuisine.
- Tout de suite, chef.
Le corps maintenant frigorifié, je me dirigeais avec une certaine gêne vers la table. Leo remarqua tout de suite mes tétons. Et du bout du doigt, il abaissa les balcons de mon soutien gorge jusqu’à laisser apparaître les deux effrontés. Puis il les pinça doucement l’un après l’autre en regardant sa femme. Maryline déchaussa discrètement son pied droit et vint caresser l’entre jambe de son mari avec. Je n'avais plus froid… La femme passa alors sa main derrière mon dos et degrapha mon soutien gorge, il glissa le long de mes bras. Son mari finit de me le retirer puis le posa sur son visage pour le humer avec envie. J’en profitai pour débarrasser les assiettes de l’entrée et me retirer. Tommy avait dévisagé toute la scène et il m’acceuillit en cuisine avec une expression graveleuse. Il se mordit les lèvres en regardant ma poitrine nue.
- Je m’occuperai de toi plus tard! Dit-il avec aplomb.
C'était très osé de sa part de faire une telle déclaration. Je ne lui avais pourtant pas montré grand-chose. Mais il était dans le vrai, j’avais bien envie qu'il s’occupe de moi. Après l’ aventure avec mon cambrioleur, je ressentais l’envie de m’ouvrir à de nouvelles expériences moins conventionnelles, sortir des sentiers battus, et chercher de nouveaux plaisirs. C’est sans nul doute pour cela aussi que j’ai laissé faire le couple. Cependant une question me préoccupait et j’avais besoin de savoir.
- Chef… Quel genre de serveuse ont-ils embauché… à la base? Ont-ils payé pour davantage que du service? J’ai accepté la tenue, j’ai accepté les caresses… Je me retrouve maintenant les seins nus…
- Et alors… Tu as l’air d’aimer cela ? Me coupa-t-il. Je te trouve plutôt à l’aise…
- Ce n’est pas la question, répondis-je agacé.
Tommy soupira et accepta de me répondre.
- Ne t'inquiète pas, à part la tenue, rien d'autre n'est convenu.
- Mais… sérieux ?
- Sérieusement. Ils ont tenté leur chance… et tu as répondu présente.
Cela me rassura, je savais maintenant que j'étais maître du jeu, même si je savais que je n’en prendrais pas les rênes.
- Si tu veux t'arrêter là, continua t-il… Tu peux mais… Il s’approcha alors tout près de moi et posa sa main sur ma hanche…ce serait dommage de manquer l’after work.
J’ai donc continué le service. Par la suite, le couple sembla davantage se préoccuper du repas que de moi. Il faut dire qu’ils s'étaient payé un chef privé, ce n'était pas pour faire passer en second plan la nourriture. Le dessert terminé, j'y allais pour débarrasser les coupes et leur proposer un digestif quand l’homme se leva soudainement et se colla derrière moi en m’attrapant la poitrine.
- Tu montes avec nous? Proposa t-il
Cette invitation m’arriva de plein fouet. Je ne m’y attendais pas ou plutôt plus. Prise de court, je restais muette. Ce qui n'empêcha pas Leo de profiter de mes seins en les malaxant à pleine main. Je sentis Marilyne envieuse, elle envoya un sourire complice à son mari et se dirigea vers la cuisine. Tommy avait compris, et d’un geste sur, il ôta son tablier et attrapa la jeune femme par les hanches. Ils commencèrent à s’embrasser langoureusement. C'était torride et cela me fit envie. Le mari intensifia alors ses caresses sur ma poitrine et je sentis son sexe gonfler sur mes fesses. Il se mit à m’embrasser dans le cou.
Le chef souleva Marilyne et la déposa sur le bar. Il ouvrit sa robe portefeuille et lui arracha ses sous-vêtements. Il lui écarta les jambes pour lui lécher le sexe. Les gémissements de la femme en disaient long. J'étais verte de jalousie, cette scène redoubla mon attirance pour lui… et mon excitation s’était réveillée. Leo ferait bien l’affaire en attendant l’after work. Il glissa sa main dans ma culotte avant de m’emmener sur le canapé.
Tout allait très vite. Tommy était déjà en train de faire l’amour à Marilyne qui criait sans retenue sous les à-coups maîtrisés du chef. Leo me retourna et souleva mon bassin, il baissa alors ma culotte et me pénétra en levrette. La première impulsion me coucha sur le ventre, alors sans me relever, il continua sa besogne. C'était bon. Je fermais alors les yeux, m'imaginant dans les bras du chef. Il faisait chaud, les effluves du champagne et du repas donnaient une atmosphère de fin de soirée arrosée entre amis. Cependant nous n'étions pas amis. Un chef et une serveuse au service d’un couple… allant jusqu’à assouvir leur désir sexuel.
Maryline et Tommy finirent les premiers, rapidement suivis de Léo et moi même. Très vite le couple se rejoignit pour s’embrasser. L’homme attrappa sa femme et la porta dans les escaliers. Même pas un petit signe pour nous dire au revoir, rien… Nous étions leur apéritif, des jouets… je ne sais quoi d'autre… mais manifestement sans grande importance. Tommy, aucunement affecté par la situation me rejoignit, porta sa main à ma poitrine et la caressa. Il approcha son visage tout près du mien et me dit
- On se rhabille, on range tout et on s’en va.
Allait-il m'emmener chez lui ? Je n’arrivais pas trop à savoir quelle suite il souhaitait donner à cette soirée.
Sur le trottoir devant la villa, il me proposa alors de monter dans sa voiture, c'était un gros 4x4. Mon cœur se mit à battre. Il m'ouvrit alors la porte arrière. Ha… nous n’irons pas chez lui, me dis-je. Je montais et il me suivit en refermant la portière derrière lui. Sans un mot il m’embrassa langoureusement. J’avais attendu cela toute la soirée. Il me souleva et me mit à califourchon sur lui. Il déboutonna ma chemise et embrassa ma poitrine, sa langue jouait avec mes tétons, qu’il mordilla par la même occasion. Il me tenait fermement par les hanches et faisait des mouvements de va et vient sur lui. J'étais en jupe et ma culotte sous les effets du frottement avait roulé sur le côté de ma cuisse. Le frottement de mon sexe à même son jeans malgré mon excitation n'était pas très confortable. Je le lui dis. Il s’en excusa immédiatement.
Il m’allongea alors sur la banquette et me baissa la culote. Il posa sa bouche sur mon sexe et vint avec sa langue titiller mon clitoris. Pendant de longues minutes… L’orgasme arriva… d’un coup, sans prévenir! J'aurais pourtant aimé faire durer ce plaisir davantage. Il s'arrêta alors, baissa son pantalon et son caleçon puis s’enfonça sur la banquette, les jambes écartées. Je compris que c'était son tour. Je vins la tête entre ses jambes lécher son gland du bout de la langue, puis ma bouche toute entière fit des va et vient sur son sexe, mes lèvres exercant une pression et une certaine succion. Il me pinçait les tétons en respirant fort.
Puis d’un coup il me souleva, toujours assis sur la banquette, il me positionna de dos à lui et me fit assoir sur son sexe. La pénétration arriva comme un sésame. Mon corps était tout à lui maintenant. Il m’appuya sur le dos pour me pencher en avant et ses mains dirigeaient mon bassin en de rapide va et vient. J’essayais de l’accompagner pour ne pas avoir l’air d’un vulgaire pommier que l’on secoue, en m'agrippant à l’appui-tête de devant. Il était vaillant car jamais il ne ralentit la cadence, ne serait-ce que pour reposer les muscles de ses bras. Mon vagin gonflait de plaisir et chaque à-coup me faisait gémir. J’eu bientôt mon deuxième orgasme. Je sentais qu’il n'était pas loin non plus. Il s'arrêta pourtant et me remit la tête entre ses jambes, Il enfonca son sexe dans ma bouche et quelques va et vient profond suffirent pour le faire venir. Il se retira juste à temps pour arroser ma poitrine de sa semence dans un cri de plaisir.
Il s’affala sur la banquette avec tout le poids du travail accompli tandis que je restais assise à ses pieds. Les désirs avaient été assouvis de part et d'autre. La fatigue pouvait maintenant s’emparer de nous. Il attrapa des lingettes et me les tendit avant de repasser sur le siège conducteur. Il ouvrit alors sa boîte à gants et en sortit une enveloppe qu’il me tendit.
- Tiens, ta paye pour le service de ce soir. Tu as été super, je ne manquerai pas d'éloges à ton sujet. Il m’adressa un sourire coquin, puis bailla.Je compris qu’il était temps pour moi de m'éclipser.
- Bonne nuit. lui dis-je avant de fermer la portière.
Je sentis que ma rapidité pour partir l’étonna, même si c’est ce qu’il attendait, son ego aurait voulu que je traine davantage. Cependant je ne lui ferais pas ce plaisir sachant que pour moi l'issue serait fatalement la même. Je n'étais ni plus ni moins qu’un coup d’un soir pour cet homme. Son charisme m’avait attiré au-delà d’une simple alchimie physique, mais j’avais su faire la part des choses et prendre du plaisir sans chercher plus loin. Cette aventure avec ce couple était aussi une étape supplémentaire vers l’émancipation sexuelle que je cherchais.

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